« Mieux vaut mourir de franche volonté que du perys perdre la liberté ». Devise des Six Cent Franchimontois, reprise par les soldats du Fort du Tancrémont.
En ce 29 mai 2025, en la présence de nombreux porte-drapeaux, du Commandant militaire de la province de Liège, le Lieutenant-Colonel Vincent Jacques-Houssa, nous nous rassemblons pour honorer la mémoire des défenseurs du fort de Tancrémont, 85 ans après l’un des épisodes les plus emblématiques de la résistance belge durant la Seconde Guerre mondiale.
Alors que la Belgique avait officiellement capitulé le 28 mai 1940, le fort de Tancrémont poursuivit le combat. Pendant 496 heures, soit plus de 20 jours, ses hommes tinrent leur position dans l’isolement le plus total, refusant de se rendre sans ordre formel. Ce fut finalement le 29 mai, après confirmation de la reddition générale, qu’ils déposèrent les armes.
Sous le commandement du Capitaine Abel Devos, la garnison fit preuve d’un courage et d’une discipline remarquables. Malgré un fort encore en travaux, les soldats transformèrent leur position en bastion de résistance, incarnant l’honneur militaire belge. La reddition du fort, saluée même par l’ennemi, fit de Tancrémont le dernier bastion belge à se rendre.
Aujourd’hui, cette cérémonie nous rappelle que la liberté a un prix. En déposant une fleur, en observant une minute de silence ou en partageant ces images, nous perpétuons le souvenir de ces hommes. Leur ténacité et leur fidélité à la nation demeurent un exemple de courage et de dignité.
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